Préalable : pour guérir la maladie des pleurs, vous devrez peut-être d’abord agir sur vous-même et vous efforcer de penser chien

Version audio : https://youtu.be/qdkTnssAe04

Non, il n’est pas indispensable que vous ne vous trompiez pas sur la catégorie dont votre chien se rapproche le plus, mais par contre, il est tout à fait nécessaire de vous préciser que vous n’obtiendrez aucun résultat si vous n’êtes pas prêt(e) à effectuer si nécessaire un semblant de travail sur vous-même !

Le mimétisme

Mimétisme

Bien entendu, ce n’est pas agréable à accepter, et encore moins de se l’entendre dire : mais la vérité est pourtant là, l’espèce canine se caractérise par une étonnante faculté de mimétisme ! Votre chien vous imite beaucoup plus que vous ne pensez, et finalement vous ressemble plus que vous ne pouvez l’imaginer. Par exemple, il n’est pas du tout rare qu’un chien qui observe une personne qui bâille se prenne à bâiller à son tour !

Ce que l’on observe donc bien des cas

Pour illustrer notre propos, reprenons ce cas extrême dit du syndrome de l’anxiété de séparation : le chien ne peut pas se passer de la présence d’une personne déterminée. Or ce que l’on observe dans bien des cas, c’est que la personne en question, loin de souffrir de cette situation, s’en accommode au contraire tout à fait bien, ou même, y trouve une sorte de satisfaction ! Être suivi partout par un être vivant qui vous manifeste clairement qu’il ne peut se passer de votre présence apporte à certaines personnalités une forme de sécurisation psychologique.

Si les deux partenaires y trouvent leur compte

Après tout, si les deux partenaires y trouvent leur compte, qui sommes-nous pour prétendre émettre un jugement de valeur sur une relation de ce genre ? En revanche, dans une telle situation, le partenaire humain doit avoir l’honnêteté « d’assumer » ce qui correspond malgré tout de sa part à une forme de choix : et par exemple, il n’est pas question, dans un tel cas, d’envisager de laisser le chien seul !

Des effets qu’il faudra assumer

À l’inverse, il faut faire comprendre à la personne concernée que si notre traitement vient à guérir le chien de son syndrome, cela ne manquera pas d’avoir bien entendu des effets qu’il faudra assumer : une personnalité beaucoup moins dépendante, capable d’autonomie, et de ce qui pourra être ressenti comme une certaine forme de détachement.

Le choix entre deux solutions

Vous comprenez pourquoi nous avons parlé d’un éventuel travail sur vous-même : ou la personne apprend à ne plus rechercher une présence permanente et dépendante comme une sorte de drogue, par exemple en réponse à telle forme d’angoisse, ou bien elle s’accommode d’un animal qu’elle ne peut jamais quitter.

Révision de certaines habitudes comportementales

Les situations sont rarement aussi extrêmes, c’est vrai. Mais dans presque tous les cas, la guérison impose aux personnes qui vivent avec l’animal une réflexion et peut-être une révision de leurs habitudes comportementales avec cet animal.

Disons-le honnêtement !

Nous vous le disons honnêtement : il ne peut y avoir de succès pour notre méthode si, au minimum, vous n’acceptez pas, au moins le temps nécessaire, de cesser de voir le chien comme une sorte d’autre vous-même, si ne vous ne vous donnez pas la peine d’apprendre à voir le monde, votre famille et votre environnement, avec son regard à lui !

Garder au chien sa dignité de chien

C’est ainsi que ce qui peut vous paraître très bien ou très agréable peut être en réalité source de stress ou de mal-être pour votre compagnon à quatre pattes que vous adorez, certes, mais dont vous ne devez jamais oublier qu’il n’est pas un être humain (pas plus que vous n’êtes vous-même membre de l’espèce canine).

Savoir faire preuve de fermeté, voire d’autorité

Cela signifie aussi que dans certaines circonstances, il vous faudra savoir faire preuve de fermeté, voire d’autorité ! Il vous faudra même, le cas échéant, accepter d’avoir à gronder, voire punir ! Bien sûr, chaque fois que ce sera possible, nous préférerons la voie des récompenses et des encouragements, mais malgré ce que pourront vous prétendre certains, récompenses et encouragements ne peuvent pas tout dans tous les cas (et notamment quand il s’agit de corriger ce que l’on peut considérer comme un égarement), et nécessitent parfois d’être accompagnés d’une certaine fermeté !

Le chien a besoin d’être rassuré

Le chien a besoin d’être rassuré

Bien sûr, rassurez-vous ! Il n’est pas question de vous demander de suivre une quelconque psychothérapie ou de vous imposer un comportement d’adjudant-chef en contradiction totale avec votre nature même ! Mais par honnêteté, nous préférons vous en prévenir tout de suite : votre chien a besoin d’être rassuré, et seules les personnes déterminées, ou celles qui savent donner l’impression de l’être sont capables d’apporter ce sentiment d’apaisement dont a besoin votre chien.

Si vous ne souhaitez pas accomplir cet effort

Vous avez parfaitement le droit de ne pas souhaiter accomplir cet effort, ou juger celui-ci contraire à votre nature. Mais dans ce cas, renoncez à l’idée de laisser votre chien seul, et orientez-vous plutôt vers les solutions alternatives du type de celles que nous essayons de balayer pour vous à la fin de ce guide.


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