Vrai ou faux : le mieux pour votre chien de compagnie, c’est d’être castré ! Mais est-ce si sûr ?
Une mienne connaissance me l’annonce l’autre jour : c’est décidé, elle va prendre un chien. Mais mâle, ou femelle, cela reste à débattre ! Les mâles présentent l’inconvénient de prétendre marquer les territoires, le leur y compris, ce qui là est pratiquement insupportable, ce territoire se trouvant être également celui de leur propriétaire. Les femelles n’ont pas ce défaut, mais il y a les chaleurs ! Pas de problème me dit mon interlocutrice, aussitôt leur première apparition, je lui ferai tout enlever ! Je fais la moue, mais discrètement, et me garde de donner un avis qu’on ne sollicite pas…
Et cela d’autant plus, qu’un tel avis, pour être de quelque valeur, exige une argumentation peut-être un peu longue : jugez-en vous-même !
Point de départ du raisonnement, oui, le contrôle des naissances est une nécessité absolue, un devoir de tout propriétaire « responsable ».
Avez-vous déjà compté ce que cela nous ferait de chiots si chacune de nos chiennes françaises ne se reproduisait ne serait-ce qu’une seule fois dans sa vie ? Pour simplifier le raisonnement, fixons à 10 ans la durée de vie reproductive. Soit avec un potentiel de 4 millions de chiennes, 400 000 reproductions annuelles, avec une moyenne de cinq nouveaux charmants petits chiots par portée, soit, faites le calcul : une augmentation annuelle de 2 millions du cheptel national. Une véritable invasion, si l’on tient compte du fait qu’on estime à moins de 500 000 le nombre de décès annuels. Une augmentation chaque année d’un million et demi de la population ! Proprement insupportable !
Voilà d’ailleurs pourquoi un élevage professionnel plus ou moins industrialisé, selon le modèle soutenu par les pouvoirs publics et les organisations syndicales est un non-sens économique évident.
Donc, oui, dix fois oui, au contrôle des naissances de nos chiens. Pour cela, je ne connais que quatre méthodes : la castration chirurgicale, la stérilisation, la castration chimique, et… la mienne.
Deuxième point essentiel à bien éclaircir pour poursuivre : non, et malgré ce que laissent croire (volontairement ou par ignorance) de très nombreux auteurs, castration et stérilisation, cela n’a strictement rien à voir, et ce n’est pas du tout la même chose ! Disons pour illustrer que la castration est à la stérilisation ce qu’une frappe nucléaire serait à une visite diplomatique !
La castration chirurgicale, c’est clair, c’est simple, c’est net : c’est l’ablation des organes sexuels, les testicules chez les mâles, l’ablation des ovaires et parfois même, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? de l’utérus chez la chienne.
Une solution radicale, et définitive, souvent recommandée, avec un argument qui paraît imparable : les organes ainsi éliminés ne seront l’objet d’aucune blessure ou maladie ultérieures, d’une cancérisation par exemple. Un argument qui paraît imparable, mais qui pose cependant une autre question : pourquoi donc s’arrêter en si bon chemin ? Pourquoi ne pas retirer, pendant que nous y sommes, une patte, et que sais-je encore ? Après tout, un chien à trois pattes sera moins fugueur ou fuguera moins loin et moins vite. Un moyen finalement moins cruel, si l’on y pense, que celui de sélectionner volontairement des animaux aux membres si courts qu’ils rendent les déplacements plus proches de la reptation que de quoi que ce soit d’autre (cas de certains « bassets » par exemple).
Un argument d’autant plus bizarre que c’était précisément celui qui servait hier à justifier l’ablation des oreilles (otectomie) ou celle de la queue (caudectomie), toutes deux interdites aujourd’hui, et considérées comme un authentique mauvais traitement. Hypocrisie, quand tu nous tiens ! Pourtant, un petit bout d’oreille ou de queue en moins, c’est autrement moins grave, on en conviendra, qu’une castration !
C’est que l’ablation des organes sexuels est beaucoup plus qu’une simple mutilation : elle entraîne surtout la disparition des phénomènes hormonaux et comportementaux liés à la présence de ces organes. Une atteinte grave et indiscutable à l’intégrité et à la personnalité même de l’animal.
Très différente, la stérilisation.
– Chez le chien, elle consiste en une simple ligature du canal déférent (vasectomie). Après cette ligature, les spermatozoïdes produits par les testicules ne peuvent plus être acheminés en direction du pénis. La reproduction devient impossible, mais sans qu’il soit porté atteinte d’une manière quelconque aux caractères sexuels masculins. C’est en outre une opération tout à fait mineure. (Chez l’homme, à titre d’exemple, cette opération est conduite sous simple anesthésie locale.) À noter que l’on peut simplement ligaturer le canal déférent, ou encore choisir de sectionner une petite longueur de ce dernier.
– Chez la chienne, on procède à la ligature des trompes, ce qui interdit la fécondation, tout en conservant la présence des ovaires, qui continuent de sécréter des hormones.
Conservation des caractères sexuels et de l’activité hormonale, c’est exactement ce que les partisans de la castration reprochent à la stérilisation. Mais les partisans de la stérilisation notent nombre d’effets indésirables de la castration, tels que diminution de la vitalité, tendance à l’obésité, diminution et parfois forte transformation de la qualité du système pilaire, et dans certains cas, incontinence urinaire, qui nécessite un traitement médicamenteux à vie.
Stérilisation, castration, vous ferez votre choix, mais, faites-le en connaissance de cause !
Deux mots au sujet de la castration chimique (par médicament) pour dire qu’elle ne peut en aucun cas être envisagée à long terme. Une solution provisoire, pour des cas spécifiques et très particuliers.
Et maintenant, revenons-en à la dernière méthode (la mienne), celle qui a réussi aux très nombreux chiens que notre vie professionnelle et notre inclination naturelle nous ont conduits à élever, sans un seul échec à signaler : un peu de surveillance, un minimum d’autorité naturelle, quelques principes simples d’organisation, voilà qui suffit, je vous le certifie, à éviter sans souci toute grossesse indésirable !
Une méthode qui présente sur celle de la stérilisation un avantage économique évident…
Maintenant, si vous n’êtes pas décidé à exercer sur vos animaux ce minimum de surveillance et d’autorité affectueuses, peut-être devriez-vous penser plutôt… par exemple poisson rouge ?
10 commentaires
Didier · 6 juillet 2018 à 16 h 01 min
Et voilà comment on laisse des paroles regrettables trainer sur le net ! 18700 chiens de rues endormis en Russie pour les jeux, je ne parle pas des pays ou ceci se pratique plus que couramment (inde, afganistan Etc..)
promener une femelle en châleurs quelle bonne idée, votre petite cocker face à un dogue ! il va vous faloir une sérieuse autorité naturelle, et pas des plus amicales.. Et le matin au reveil : deux berger allemand dans votre jardin qui attendent patiemment la petite beagle qui ne demande que ça ! Mais vous êtes très courageux, pas de soucis ! Un joli mâle Shiba, fugueur de naissance.. va prendre de la poudre d’escampette et filé en direction de la piste laisser par mademoiselle Husky.. il vous faudra alors de bon mollets et une très bonne condition physique pour suivre !
En bref quand votre animal sera bien parti en rut et que vos nerfs seront mis à l’épreuve une fois de plus, 2X par année pour les chienne et tous les trois mois pour un mâle, Vous relirez ce texte avec un peu moins d’empathie, non ?
Didier · 8 juillet 2018 à 21 h 01 min
La castration est un contrôle de la natalité ! c’est clair, et que l’on soit en Russie ou en France les chiots issuent de naissance non désirés sont souvent les premiers en détresse ( refuge, spa ).
Et si la remarque du poisson rouge pouvait être suivie par plus de monde, j’en serais le premier ravi !
La confiance que j’ai des propriétaires qui lâchent très facilement leurs chiens est plus que limitée, et surtout quand toute la famille s’en mêle.. Bref, aucune agressivités dans mes remarques juste un désaccord avec le texte primaire qui ne concerne une personne que si elle est professionelle dans le domaine du chien et qui peut sans sourciller le surveiller H24.
Malheureusement cette page ne filtre pas les visiteurs ! Bonne soirée à vous, je vais admiré mon poisson rouge !
mgeorgel · 7 juillet 2018 à 11 h 34 min
Merci !
Mais pour la petite histoire, sachez cependant que la meute associative me gave d’injures à ce sujet… Bien sûr, c’est vrai, ma solution n’enrichit pas réellement certaine profession !
Je confirme tout à fait votre témoignage. Au contraire de ce que tout le monde croit, la sexualité d’un groupe de chiens réellement contrôlé par une vrai conducteur se trouve tout simplement inhibée. Et cela même si une majorité de bonnes âmes ne veulent même pas le savoir.
Voilà pourquoi je continue de recommander les poissons rouges…
Lilly Melodie · 8 juillet 2018 à 12 h 04 min
Bonjour, Je réponds pour la première fois sur un site car la lecture de certains commentaires me laisse perplexe. Pour ma part, j’ai deux cockers américains femelles non stérilisées. Je n’ai JAMAIS rencontré de problèmes. J’habite pourtant dans un quartier (une île) où les chiens se promènent sans laisse et certains vivent quotidiennement en toute liberté dans l’avenue privée. Pour ma part, j’ai subi la pression des discours de la part des vétérinaires « anciennes générations » (car la nouvelle a reçu d’autres infos car sur le long terme la stérilisation n’est pas non plus la panacée) avec x pourcentages de cancer en cas de non stérilisation sans compter qu’une vétérinaire a même oser me dire que mes chiennes pouvaient se faire violer… J’ai toujours promener mes chiennes même quand elles sont en chaleur. Ayant vécu une portée de l’une d’entre elles avec le suivi d’une école vétérinaire, une chienne n’est réellement reproductible que pendant 48 H et c’est seulement pendant ces 48 H qu’elle acceptera le mâle (et en plus seulement deux fois par an). Pour la mienne, ces fameuses 48 H sont tombées pile le jour du réveillon du nouvel an 2017, où j’ai dû tout annuler, et pendant lequel j’ai fait x kilomètres pour aller en Belgique pour rencontrer le promis avec lequel Mademoiselle a bien voulu une saillie avec x préliminaires et calins rapprochés mais n’a pas voulu remettre le couvert, les 48 heures étant dépassées ! Alors que l’on ne vienne plus me raconter qu’une chienne puisse se fait couvrir par n’importe qui sur une durée de trois semaines et surtout qu’elle puisse se faire violer (je confirme la position assise quand elles ne sont pas d’accord). Quant à la « miraculeuse » stérilisation, elle est surtout un argument économique qui fonctionne très bien car elle répond au confort matériel et psychologique que tout un chacun cherche à s’entourer. Effectivement, la stérilisation d’une femelle va vous éviter quelques taches de sang, encore que le port de la culotte le résout, et surtout va vous éviter de le gérer et donc d’y penser. Mais sur le fond et le long terme, la stérilisation aura inévitablement des conséquences sur les organes vitaux. Vous vous trouverez à assumer plus tôt des problèmes d’incontinence, des problèmes cardiaques avec inévitablement administration de diuritiques (je l’ai vécu pour une autre cocker américaine) et vous serez abonné aux pipis intempestifs. Sans compter que le poil ne sera plus le même, moins soyeux, moins dense et parfois plus terne et surtout, surtout, cela modifie le comportement de la chienne. Par exemple pour la cocker américaine stérilisée, elle ne savait plus quel genre elle était car quand elle se trouvait à l’extérieur, elle levait la patte sur les poteaux pour uriner. Si vous stérilisez très tôt, cela aura aussi une incidence sur l’évolution du caractère, moins d’interactivité avec ses congénères, voire agressivité par peur, caractère de chiot qui perdure. Si la nature nous a créé tous avec un plan hormonal, c’est bien qu’il y a une raison. Les hormones sont dans tous nos organes vitaux, y compris le cerveau, c’est pour cette raison que la stérilisation n’est pas anodine. Personnellement, je préfère avoir des chiens de caractère entier. Je peux vous assurer que l’aînée avec seulement ses douze kilos mais son caractère entier a vite fait de remettre au pas tout un chacun qui se montrerait tant soit peu irrespectueux voire agressif, y compris les gros calibres qui détalent quand elle se met en colère ou les course pour les éloigner. Elle m’a fait six beaux bébés dont deux mâles. L’un est chez ma maman qui a un jardin avec en plus un potager. Il n’est pas stérilisé et il ne marque JAMAIS son territoire à l’intérieur de la propriété où il fait pipi en position assise comme une femelle. Il lève la patte et marque le territoire uniquement quand il est à l’extérieur. Donc, là aussi, on entend beaucoup d’informations erronées. Et puis faites appel à votre bon sens, quand autour de vous les humains n’ont plus leur cycle hormonal, qu’est ce qu’ils leur arrivent, de quoi vous parlent-ils essentiellement : la santé, la santé car quand les hormones ne sont plus là, c’est là que les ennuis commencent… Je comprends tout à fait que les associations pour animaux stérilisent car ce ne serait pas gérable mais quand au particulier qui prend un animal en charge, il doit le prendre en charge dans toute son intégrité (je ne parle là que des chiens car pour les chattes, c’est vrai que sans la stérilisation, c’est ingérable). Qui dit animal, dit « âme », et personnellement je suis contre toute mutilation et quelle qu’elle soit même si elle ne se voit pas, quand on peut gérer (je précise encore que je ne parle que du cas des chiens). Une femelle chienne non stérilisée nécessite seulement de laver, deux fois par an, un peu plus souvent son sol (et alors !) ou de laver leurs culottes en plus des vôtres (les protège-slip réduiront la fréquence) et surtout de vérifier après les chaleurs les tétines du bas en pressant bien fort leurs extrémités pour vérifier s’il y a une montée de lait. Si vous avez un bon vétérinaire, il vous expliquera ce qu’il faut faire. Le mien m’a conseillé de pratiquer en cas de montée de lait l’assèchement comme le faisaient nos grands parents pour leurs chiennes, c’est à dire pas d’eau pendant 24 H et pas de nourriture pendant 48 H (et ça marche sans médic.). Et seulement 2 fois par an, cela reste tout à fait raisonnable. Quant à l’hypothétique cancer des parties génitales servie avec des pourcentages dont on ne connaît pas le prescripteur et le protocole d’étude, ce n’est pas parce que vous aurez évité ce cancer, que votre chien ne développera pas la maladie du siècle sur un tout autre organe. Mes chouchoutes sont en pleine santé, ont un poil tellement soyeux que quand les passants les croisent, ils ne peuvent plus décoller leurs mains de leurs poils car les caresser devient une thérapie, quant à leurs caractères entiers, J’ADORE et je ne suis pas la seule car chaque fois que je me promène, je n’ai que des félicitations sur leurs caractères extrêmement enjoués et surtout interactifs. Elles sont à elles seules de véritables « Public Relations ». Pour avoir vécu les deux expériences avec la même race, stérilisée et non stérilisée, il y a une réelle, réelle différence. Voilà je témoigne de mon expérience, maintenant je ne répondrai pas à ceux qui ne sont pas d’accord, ce n’est pas un problème. Pour ma part, j’ai vraiment voulu partager ma vie avec des animaux, je l’ai tellement voulu que j’ai entrepris sérieusement pendant trois années une désensibilisation car je suis allergique aux poils de chiens et maintenant que je peux partager cette joie avec eux, c’est pour les assumer dans toute leur intégrité.
Didier · 8 juillet 2018 à 21 h 16 min
C’est dommage, vous avez parler d’un sujet bien trop sensible pour garder une crédibilité aux yeux des personnes qui composent votre clientèle. Mauvais choix, mauvais sujet et mauvais conseil.
La première règle dans l’éducation est l’observation et la préservation de la confiance : Raté !
Vous prétendez nous mettre en échecs, avec un retour du poisson rouge, prétention réussie ! Bravo.
Le contrôle des naissance est détaillé dans le livre du DR. Joël Dehasse avec toutes les recherches cités en source, ici nous n’avons que votre opinions. Certe très empathique, mais nous ne sommes pas sur la page de Mme Toutou… Nous sommes des « pro », Nous protégeons les élevages et les refuges.
Vous pouvez censurer cette réponse, mais je pense que vous avez manqué votre but ! ce qui s’appelle « se tirer une balle dans le pieds ».
Cordialement et sans aucune agression de ma part !
Didier
Jean · 22 mai 2019 à 13 h 00 min
D’accord à cent pour cent, bravo pour cet article. D’un point de vue médical, la vision de la question est encore très simpliste en France, y compris chez certains vétérinaires. « Vous éviterez des cancers mammaires ». Oui, c’est vrai, le taux de cancers mammaires passe de 1% chez une chienne sans aucun appareil reproductif à 4% chez une chienne non opérée. On oublie juste de vous parler du risque d’incontinence urinaire (10% à 20% en fonction des races) suite à l’opération. De la multiplication par 7 du risque d’hémangiosarcome chez de nombreuses races en cas d’opération. Des problèmes accrus de dysplasie ET de comportement, comme la peur de l’orage, dont on vient de comprendre qu’elle était dans de nombreux cas liés à une perturbation de la fonction hormonale.
Bref, ligature et vasectomie, pourquoi pas, ça peut se justifier dans certains cas. Si l’on a un mâle et une femelle à la maison, évidemment, ça peut se comprendre. Mais dans l’idéal rien. Mon choix pour notre femelle berger allemand, jamais de problème, et ce n’est franchement pas si contraignant. C’est juste du bon sens, à savoir ne pas lâcher sa chienne au milieu d’une meute de mâles quand elle est en chaleur. Si vous pensez que c’est plus compliqué que ça, vous vous trompez.
Kessler · 28 juin 2019 à 17 h 07 min
Merci pour ces échanges constructifs, étant indécis concernant ma chienne berger allemand de 5 mois, et n’ayant rencontré aucun problème avec la première qui a vécu 13 ans je vois encore moins d’intérêt à faire stériliser ma petite femelle
Florence · 1 décembre 2019 à 21 h 03 min
Personnellement j’ai 4 femelles non stérilisées et un mâle vasectomisé. 5 ratiers.
Ils vivent leur vie de chien et ne sont pas mutilés. Mon mâle est super équilibré car il a son harem à la maison et ne part jamais. Il n’a aucune agressivité envers qui que ce soit et ne marque son territoire que si un autre mâle s’approche. Par ailleurs mes 4 chiennes ont leur chaleur en même temps. Quelques gouttes de sang sur le carrelage mais rien insurmontable. Il ne faut pas oublié que les cancers et les maladies comme pour les humains viennent en partie d’une mauvaise alimentation. Comme le renard son cousin le chien est fait pour manger de la viande crue, quelques noix, des fruits… Certainement pas des croquettes bourrés de céréales, d’additifs, de vitamines de synthèse etc..le tout ultra cuit. Je ne suis pas une puriste mais un repas sur deux équilibré est déjà pas mal.
Malheureusement beaucoup de personnes ne connaissent plus les lois naturelles pour elles-mêmes et leurs enfants donc encore moins pour leurs animaux malgré tout l’amour qu’elles peuvent leur apporter. La vasectomie pour les mâles est peu connue portant c’est l’idéal.
Martine · 19 juillet 2020 à 12 h 35 min
Merci d’abord pour cet article qui explique bien la différence entre castration et stérilisation . Personnellement, je souhaitais adopter un chien dans un refuge, histoire de donner une meilleure vie à un animal abandonné, puisque de toute façon, je voulais un chien. Mais quand j’ai demandé s’il était possible que le chien ne soit pas castré (C’est devenu la règle ! ) , on m’a répondu que NON, que c’était obligatoire. Dans mon dos, alors que je m’en allais, j’ai entendu la personne à qui je m’étais adressé dire à sa collègue … » Tu te rends compte … cette femme voulait que le chien ne soit pas castré !!! » …. comme si c’était quasiment un délit grave.
Finalement, j’ai adopté un petit yorkshire de 7 mois, dont ses maîtres ne voulaient plus, et qu’ils proposaient à l’adoption sur un site bien connu. Mon petit yorkshire est avec moi depuis 2013 et ni castré, ni stérilisé, il se porte comme un charme. Pas de descendance non plus !
Dans l’absolu, je pense que la stérilisation peut apporter une solution pour éviter des naissances incontrôlées, mais sûrement pas la castration. Je rencontre régulièrement des yorkshires qui ont été castré. On dirait qu’ils ont perdu leur pulsion de curiosité, d’envie de découverte du monde, et ça me déchire le coeur de les voir comme ça !
Encore merci pour votre article
Magali · 27 avril 2021 à 16 h 43 min
Bonjour,
Merci pour cet article.
Après avoir pris des renseignements chez un grand nombre de vétos autour de chez moi : aucun ne pratique la ligature des trompes. Auriez-vous des adresses à me recommander ?
Surveiller notre chienne me semble a priori trop difficile vu qu’elle vit dehors (où nous sommes aussi la plupart du temps, mais pas tout le temps), en pleine campagne, sur un grand terrain non clôturé entouré de forêts, avec deux chiens mâles non castrés à moins de 1km. Elle n’est enfermée que la nuit. Leurs maîtres sont d’accord pour surveiller leurs mâles quand notre chienne aura ses chaleurs, mais ce fonctionnement me semble difficile à tenir sur le long terme. La seule solution serait de l’enfermer quand elle a ses chaleurs. Après tout pourquoi pas, nous allons de toutes façons voir comment ça se passe pour ses premières chaleurs. Mais nous aimerions déjà avoir un piste pour la ligature des trompes au cas où ça se révèle trop compliqué.
Merci pour votre attention.